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mercredi 20 juin 2012

Fête d'école - suite

Ami Lecteur, je t'ai promis des photos de ma fête d'école, et j'ai failli...
Comme tu peux l'imaginer, je n'ai pas pris le temps de photographier mes élèves au moment du 'pestacle : j'avais autre chose à faire. Dans le genre metteur en scène, accessoiriste, habilleuse, maquilleuse, installateur de décors...
Bref, pour l'instant, je suis démunie.
J'espère récolter ici ou là quelques clichés : j'ai lancé un appel au peuple qui ne devrait pas tarder à produire ses effets.
En attendant, tu as droit à une photo des maîtresses, chapeautées pour l'occasion (toute l'équipe, raccord avec le thème du jardin et de l'épouvantail que tu trouveras ici) et deux (floues) de mes superbes nénuphars...
Le reste, plus tard, si tu es sage !


Comment ça on a des tronches de cake ? Répète un peu pour voir !
Moi qui ai fait un effort tout particulier sur le maquillage... pfff... Mauvaise langue !


lundi 18 juin 2012

Elections

Aujourd'hui, je suis allée voter.
Second tour des législatives...
Mais aujourd'hui, et pour la première fois de ma vie, je votais DEUX fois : une pour moi, et une pour un ami du quartier, absent de la Grande Ville. J'avais donc une procuration en main.

Je suis allée voter avec mon mari, d'un pas égal et décidé.
Sache, Ami Lecteur, que le bureau de vote dont nous dépendons est le n°34. Et celui dont dépend mon ami absent, le n°35. Juste en face, dans le même préau d'école. Pratique ; le service rendu me coûte peu...

Je passe donc pointer et prendre ma petite enveloppe bleue dans mon côté du préau, puis vais faire de même de l'autre côté de la rangée de bancs séparant les deux bureaux.
Pendant ce temps, Monhomme s'occupe de son propre bulletin, passe dans l'isoloir et prend sa place dans la file menant à l'urne 34.
Il m'a perdue de vue quelques instants, mais repère vite, dépassant du court rideau d'un isoloir, mes baskets mauves et mon jean's bleu... Il s'approche alors doucement, et, pinçouillant délicatement ma cuisse, il susurre amoureusement "Fais le bon choix !".
Je t'épargne les commentaires possibles sur cette injonction : Quel bon choix ? Qui fait le choix ? Le choix de qui ? C'est qui qu'est bon ?... Là n'est pas l'objet du propos. Ecoute plutôt la suite...

"OH !" Fait une voix derrière le rideau, qui s'écarte vivement, laissant apparaître une jeune femme plus surprise que choquée.

Je ne comprendrai qu'à la sortie du préau pourquoi, à l'autre bout de la salle, Monhomme me regarde avec cet air hilare !
Je dois dire que j'ai moi-même bien ri !
:o)

dimanche 17 juin 2012

Monexmoitié chez les petits...


Ami Lecteur, en attendant d'avoir des photos et autres détails sympathiques sur ma sublime fête d'école, je te fais un interlude "Monexmoitié s'éclate chez les petits".

Elle m'a donné des nouvelles cette semaine, et en a profité pour me réjouir des perles ramassées ici et là dans sa classe.

C'est sûr, y'a comme un gisement. Je partage...

Juliette à sa maîtresse :
- Je suis partie à Quiberon ce week-end !
- Ah ! en Bretagne !
- Non en voiture !
-  ... 



Antoine à sa maîtresse :
- Quand je serai grand, je serai un papa.
- Oui, c’est vrai...
- Oui, mais quand j’aurai fini d’être un papa, je serai une maman !
- ... 

- Je suis allée à Marseille, dit Marguerite.
- Ben moi, je la connais pas la Marcelle, dit Antoine !

C'est chouette, la maternelle !

vendredi 8 juin 2012

Fête d'école 2012

Demain, c'est la fête !
Toi qui lis ce blog depuis plusieurs années, tu sais, Ami Lecteur, que ce jour est très spécial dans mon école.
Il est le fruit d'un travail d'équipe acharné et concerté. Et d'une collaboration avec quelques parents irréductibles et créatifs.
Il est l'aboutissement de pressurages de cerveaux, d'échanges vifs et insistants, de quelques pétages de plombs aussi ("Maîtreeeeesse, ça veut dire quoi 'pétage de plombs ?')...
Il est le résultat sublime de quelques nuits blanches et de bien des doutes quant aux chorégraphies, montages musicaux, costumes et autres décors en tous genres...
Il est le savant mélange de beaucoup d'énergie, de pas mal d'énervement, de déceptions et d'espoirs, et d'un grand nombre de mètres carrés de carton récupéré dans la rue (Ah ! les cartons de sommiers, épais, larges, hauts ! les meilleurs ! La chance, quand tu en trouves un au coin de ta rue !!!).

Et ce jour, c'est demain !

Cette année, au programme : Voyage à travers les contes (qui ont été notre thème d'école tout au long de cette année, comme tu sais... si tu suis !). Chaque classe a inventé une danse plus ou moins théâtralisée autour d'un conte ou d'un personnage archétypal.
Le fil rouge, l'histoire qui va lier les saynètes entre elles, la voici dans les grandes lignes :

Moustache, l'épouvantail qui protège le jardin potager de l'école (OUI ! On est dans la Grande Ville, mais on a quand même un potager, et c'est les élèves en classe d'aide qui s'en occupent : ils ont un vocabulaire jardinier de foliiiiiie !) - Moustache, donc, A DISPARU !




Un petit groupe d'enfants décide donc de mener l'enquête pour le retrouver. A travers chaque tableau, ils découvrent un indice : ses gants chez le Loup, son tablier chez l'Ogre, son arrosoir chez les Princes-grenouilles etc.
A la fin, ils les assemblent et brisent ainsi l'horrible sort qu'une sorcière amoureuse avait lancé sur le pauvre hère.


C'est bien, hein ???

Et nous les CE2, on fait un SUPER 'pestacle.
Imagine :
La scène s'ouvre sur une mare : quatre énormes nénuphars verts, roses et pailletés (magiques !) reposent sur le sol. Autour, quinze grenouilles sautent, tirent la langue, coassent (mes garçons, habillés en vert, un masque sur le front).

Puis, Grande Musique (La marche des Turcs, de Lully) et les Princesses, belles robes et air supérieur, s'avancent en procession.
Mais à peine arrivées au milieu de leur promenade, voilà qu'elles entendent un sifflement gouailleur : Oh ! font-elles d'un air épouvanté !
La musique reprend. Elles tournent chacune autour d'une grenouille, hautaines.

Re-sifflement, insistant.
Elles voient enfin les grenouilles à leurs pieds, les arrosent, histoire de... (notre indice : l'arrosoir de Moustache, évidemment !) puis se prennent, en musique, à étudier leur batracien, soulevant une patte ici, un pied là.
Ici, j'ai piqué deux répliques de "la Princesse Grenouille" de Walt :

- Tu aimerais que j't'embrasse, hein ?
- J'avoue qu'un baiser me conviendrait !


ET BING ! Transformation : les princesses tirent du dos des grenouilles une cape écarlate, tandis qu'ils font faire un demi tour à leur masque : apparaît une couronne ! Tout le monde s'égaille sur une pétarade cacophonique de feux d'artifice.

Changement de style : Toute la classe danse sur Beat it, de Michael Jackson (je t'épargne la savante chorégraphie imaginée conjointement par les élèves et leurs maîtresses).
Ça se termine lorsque, à nouveau, un feu d'artifice retentit : tous les acteurs fuient vers les coulisses, comme emportés par une irrépressible tornade.
Tous sauf un, mon ouistiti, mon Bil sautillant. Il est seul devant, position batracienne, semblant ne pas comprendre... il finit par quitter la scène en sautant façon grenouille.

C'est super.
Les enfants sont extra.
Même les plus pires.
C'est drôle, coloré et enlevé.
Je suis ravi.
Demain, c'est le grand jour et on est prêts !
Yééé !

Des photos après, si t'es sage...